Sachez que le travail ... c'est la liberté - la liberté ... des autres. Pendant que vous travaillez, vous n'ennuyez personne ...

Erik Satie

It always does seem to me that I am doing more work than I should do. It is not that I object to the work, mind you; I like work: it fascinates me. I can sit and look at it for hours. I love to keep it by me: the idea of getting rid of it nearly breaks my heart.

You cannot give me too much work; to accumulate work has almost become a passion with me: my study is so full of it now, that there is hardly an inch of room for any more. I shall have to throw out a wing soon.

And I am careful of my work, too. Why, some of the work that I have by me now has been in my possession for years and years, and there isn't a finger-mark on it. I take a great pride in my work; I take it down now and then and dust it. No man keeps his work in a better state of preservation than I do.

But, though I crave for work, I still like to be fair. I do not ask for more than my proper share.

But I get it without asking for it - at least, so it appears to me - and this worries me.

George says he does not think I need trouble myself on the subject. He thinks it is only my over-scrupulous nature that makes me fear I am having more than my due; and that, as a matter of fact, I don't have half as much as I ought. But I expect he only says this to comfort me.

Jerome K. Jerome, Three men in a boat.

Il me semble toujours que je travaille plus que je ne devrais. Ce n'est pas que j'élève une objection contre le travail, au contraire ; j'aime le travail : il me fascine. Je peux rester assis et le regarder pendant des heures. J'adore le conserver à côté de moi : l'idée de m'en débarrasser me brise presque le coeur.

Personne ne peut me donner trop de travail ; accumuler le travail est presque devenu une passion chez moi : mon bureau en est devenu tellement plein qu'il reste à peine de place pour autre chose. Je vais bientôt devoir construire une nouvelle aile.

Et je prends soin de mon travail. Ainsi, une partie du travail que j'ai chez moi est en ma possession depuis des années et des années maintenant, et il n'y a aucune marque de doigt dessus. Je suis très fier de mon travail ; je le descends de temps en temps pour l'épousseter. Personne ne garde son travail dans un meilleur état de conservation que moi.

Mais, bien que j'aspire au travail, j'aime tout de même être équitable. Je ne demande pas plus que ma part véritable.

Mais j'en reçois sans rien demander - du moins, c'est l'impression que j'ai - et cela me préoccupe.

George dit qu'il ne pense pas que je doive m'inquiéter à ce sujet. Il pense que c'est seulement ma nature trop scrupuleuse qui me fait craindre d'en avoir plus que ma part ; et qu'en fait, je n'en ai pas la moitié de ce que je devrais. Mais j'imagine qu'il dit cela seulement pour me tranquilliser.